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MANZONI (Alessandro). In Morte di Carlo Imbonati. Paris, P. Didot l’ainé, 1806. In-8, 15 p., demi-maroquin aubergine à stries, dos lisse orné de lyres, encadrement à roulette dorée sur les plats, monogramme P. L. M. sur le plat supérieur (pour Paul Louis Mariton), roulette dorée sur les coupes et les bords intérieurs.
MANZONI (Alessandro). In Morte di Carlo Imbonati. Paris, P. Didot l’ainé, 1806. In-8, 15 p., demi-maroquin aubergine à stries, dos lisse orné de lyres, encadrement à roulette dorée sur les plats, monogramme P. L. M. sur le plat supérieur (pour Paul Louis Mariton), roulette dorée sur les coupes et les bords intérieurs. Rare exemplaire de l’édition originale de ce poème composé par l’un des plus grands poètes romantiques italien, Alessandro Manzoni (1785-1873). Manzoni est à Paris au moment du décès du compagnon de sa mère, le noble et lettré Carlo Imbonati (1753-1805). A 20 ans, il lui dédie alors ce poème qui sera ensuite porté chez Didot pour en tirer 100 exemplaires distribués dans le cercle amical et familial. De retour à Milan, le 6 février 1808, il épouse une connaissance du défunt Imbonati, Henriette Blondel (1791-1833). C’est elle qui offrira le présent exemplaire à “son cher oncle et ami” Paul Louis Mariton comme en témoigne l’ex-dono autographe sur la garde. Il nous reste des lettres de Manzoni qui laissent supposer que les relations avec l’oncle d’Henriette étaient parfois âpres. Un coin émoussé, des rousseurs fortes, les autres défauts sont mineurs. ¶ Rara copia della prima edizione di questa poesia composta da uno dei massimi poeti romantici italiani, Alessandro Manzoni (1785-1873). Manzoni era a Parigi al momento della morte del compagno di sua madre, il nobile e studioso Carlo Imbonati (1753-1805). All’età di 20 anni, le dedicò questa poesia, che sarebbe poi stata portata a Didot per la stampa di 100 copie distribuite nella cerchia amichevole e familiare. Tornato a Milano, il 6 febbraio 1808, sposò una conoscente del defunto Imbonati, Henriette Blondel (1791-1833). È stata lei a regalare questa copia al “suo caro zio e amico” Paul Louis Mariton come testimonia l’autografo dell’ex dono sull’elsa. Abbiamo ancora lettere di Manzoni che suggeriscono che i rapporti con lo zio di Henriette erano talvolta aspri. Un angolo opaco, forti arrossamenti, altri difetti sono minori